Tout savoir sur la slackline

Version moderne du funambulisme, la slackline attire aujourd’hui de plus en plus d’adeptes. Elle fascine plus particulièrement les équilibristes. Pour les aider et les aiguiller, cet article répond à leurs questions concernant cette activité physique.

Qu’est-ce que la slackline ?

Il s’agit d’un terme anglais qui se traduit littéralement par « corde souple ». La slackline consiste à traverser d’un bout à l’autre une sangle qui est attachée à deux points d’ancrage. Selon l’équipement utilisé, cette activité peut être pratiquée à l’intérieur ou à l’extérieur, dans un milieu urbain ou naturel. De cette façon, elle se complète avec d’autres disciplines comme le saut pendulaire, le highline qui sont considéré comme des sports de montagnes car les pratiquants évoluent généralement dans un milieu montagneux.

Cette pratique sportive voyait le jour pour la première fois en 1980 dans le parc naturel du Yosemite en Californie. Pour réaliser leur figure, les slackeurs utilisaient des équipements comme des chaînes, des câbles ou bien des cordes. Aujourd’hui, ils recourent à l’usage d’une sangle assez large pour s’offrir durant la traversée plus de confort et de sécurité.

Pourquoi pratiquer cette activité ?

La slackline apporte des bienfaits insoupçonnables au corps et à l’esprit. Sa pratique permet de développer certaines fonctions motrices. Elle améliore la coordination des yeux avec les pieds et augmente la capacité des quadriceps. Elle renforce l’équilibre corporel, une composante indispensable pour la condition physique et la proprioception du corps dans l’espace. Ainsi, cette discipline agit sur le bien-être mental puisqu’elle aide l’esprit à booster sa capacité de concentration.

Quels sont les différents types de slackline ?

Selon la capacité du slackeur, cette activité sportive possède de nombreuses versions.

  • La shortline : il s’agit d’une pratique réservée aux débutants puisqu’elle évolue sur une distance plus courte et moins surélevée.
  • La longline : elle s’adresse aux participants plus expérimentés, car elle fixe pour la traversée une sangle plus longue.
  • La trickline : cette activité permet d’effectuer sur la sangle des figures statiques.
  • La jumpline : c’est une version beaucoup plus complexe, car le slackeur doit réaliser durant la traversée des sauts acrobatiques.
  • La blindline, comme son nom l’indique, invite le slackeur à marcher sur la sangle avec les yeux bandés.
  • La highline : cette méthode est réservée aux professionnels puisqu’elle consiste à pratiquer la discipline en hauteur, soit à plusieurs dizaines de mètres au-dessus du sol.
highline

Comment choisir les équipements nécessaires ?

Le choix de l’équipement reste très important pour pratiquer cette activité. Le slackeur doit prendre en compte quelques critères. En premier lieu, il faut réserver une sangle plus large pour les enfants et les débutants. Cette option correspond aux pratiquants de la slackline sans arbre. En revanche, les adeptes plus aguerris trouvent plus d’agilité sur une sangle plus fine. Cette alternative est plus facile à mettre en place pour les parcours en hauteur, nécessitant la réalisation de certaines figures comme le saut pendulaire.

Pour avoir un bon équilibre, l’usage d’un cliquet ou d’un tendeur se révèle être plus pratique puisqu’il consiste à passer la sangle dans la bouche du pratiquant. Cependant, un système primitif avec mousqueton est moins encombrant et moins lourd. Pour les pieds, l’utilisation d’une chaussure dépend uniquement du choix du slackeur. Il n’existe pas des règles prédéfinies dans ce cadre. Selon son ressenti, il peut traverser la sangle pieds nus ou avec des chaussures.

Comment apprendre rapidement la slackline ?

Comme la highline, la slackline paraît toujours plus compliquer pour les débutants. Avec de la persévérance et quelques séances d’entraînement, tout le monde pourrait la pratiquer. Il suffit d’appliquer quelques techniques et de trouver le moyen efficace pour repousser ses limites.

La première étape de l’apprentissage consiste à garder son équilibre. Pour ce faire, le slackeur en herbe doit adopter un regard fixe sur le point d’arriver et éviter de pencher sa tête vers le bas. Avant d’avancer, il doit maîtriser sa respiration. Cette étape permet de gérer l’apport en oxygène vers les muscles. Le participant peut aussi évoluer sur les sangles tout en gardant une flexion de jambe régulière. Grâce à cette technique, il contrôle facilement son équilibre et sa direction.